Météo et qualité de l’air : quel impact ?

Météo et qualité de l’air : quel impact ?

CBM 25 a le plaisir de collaborer avec ATMO - Franche Comté (Fédération regroupant les associations de surveillance de la qualité de l'air). Chaque mois, nous relaierons une actualité en rapport avec la qualité de l'air (polluants, bulletin allergologique...). Ce mois ci, nous faisons un point sur la météo et la qualité de l'air.

Les conditions météorologiques des dernières semaines, particulièrement pluvieuses, ont eu un impact néfaste sur notre environnement, et notre vie quotidienne. Ont-elles également un impact sur la qualité de l’air ?

Pluie, soleil, vent… et devenir des polluants

Les polluants, une fois émis dans l’atmosphère, ne restent pas à l’endroit où ils ont été produits : ils se déplacent avec les courants atmosphériques, qui vont les diluer, et peuvent parfois les transporter sur de très longues distances ! Ainsi, nous avons, en mars dernier, était témoins d’un épisode de vent saharien, qui a déposé des grains de sable sur nos murs et sur nos voitures, après un trajet de plusieurs milliers de kilomètres…. Inversement, s’il n’y a que peu ou pas de vent, les polluants auront tendance à s’accumuler.

Le soleil et la pluie ont également un effet. Les rayons UV du soleil peuvent ainsi déclencher des réactions chimiques dans l’air, à l’origine de l’apparition de polluants « secondaires », produits dans l’atmosphère à partir des polluants « primaires » résultant directement de nos activités ou de la nature. Le plus célèbre des polluants secondaires et l’ozone, à l’origine d’épisodes de pollution estivaux.


Enfin, la pluie a un effet de « lessivage » de l’atmosphère. En effet, beaucoup de polluants gazeux sont solubles dans les gouttes de pluie. Une averse permet donc de nettoyer ces polluants présents dans l’air. De même, l’humidité de l’air favorise le dépôt des poussières atmosphériques, qui vont coaguler et retomber au sol. Rien de tel qu’une bonne averse pour nettoyer l’atmosphère !
 


Moralité : si le temps est ensoleillé et que le vent est faible, nous sommes en conditions atmosphériques stables (on parle alors de conditions anticycloniques) – les polluants auront alors tendance à s’accumuler. Au contraire, plus le temps est venteux, chargé de nuages et de pluie (on parle alors de conditions instables), et plus les polluants seront lessivés : la qualité de l’air tendra à s’améliorer !

Pour en savoir plus :
- Découvrez comment se calcule l’indice de qualité de l’air, grâce à notre fiche technique ;
- Consultez la qualité de l’air de votre région ;
- Abonnez-vous au bulletin quotidien via notre site internet.

Et comme toujours, si vous avez des questions, il suffit de demander !
 

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